Cela fait plusieurs millions d’années maintenant que l’homme et l’animal se côtoient mais c’est à partir du Paléolithique supérieur que des liens se sont véritablement tissés entre eux. Ces liens ont dépendu du caractère sauvage ou domestique des espèces animales, et de l’évolution des groupes humains comme des cultures qui en sont nées.
Qu’en était-il dans l’Antiquité romaine, plus particulièrement en Gaule ?
C’est le propos de cette exposition qui présente, à l’appui des collections que conserve le musée d’Argentomagus, les relations entre l’homme et l’animal à l’époque gallo-romaine. Les nombreuses fouilles et découvertes archéologiques faites à Argentomagus et alentours ont en effet livré des témoignages matériels de toute nature qui permettent d’en illustrer les principaux aspects : qu’il s’agisse de restes osseux, d’objets manufacturés ou de représentations figurées, force est de constater que l’animal était omniprésent dans la vie quotidienne des Bituriges Cubes, et que cette grande « ménagerie » recouvrait les champs du corps, du cœur et de l’esprit